La main retombe.
On entend de l’eau quelque part.

Dans la mémoire, une goutte trem­ble et s’éteint,
l’image d’une image
se perd.

Un souf­fle abandonné,
par l’hiver ou l’automne, raconte

et le chant de la nuit est dans la main,
un mouvement
qui écrit quelque chose, dans les draps.

Une clarté qui s’ignore.

 

 

 

D’après une pho­togra­phie d’Antoinette Rou­vroy extraite de « La sai­son noire »,  inti­t­ulée : « Ce pour­rait être n’im­porte qui / Ce pour­rait être n’im­porte quoi ».

à voir ici : http://knownbylight.wordpress.com/2011/04/06/2071/2011–04-3017/

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