Au creux du ciel au fond de l’océan,
Sous l’Aether des vies et la terre des meurtres
Git l’or gris des maitres et leur temps neutre
Dont la barbe ondoie à l’écume des vents
Une étoile ater­nie rêve aux âges blancs
Lorsque le prisme du givre son­nait encor
L’écho nébuleux de son scintillement
Mais bien­tôt l’hiver cou­vri­ra les morts
Lors se tisse le linceul des géants
Plaine qui fut des astres l’occultation
Des hommes valsent au gré des courants
Les nefs s’affolent de nou­veaux horizons
Mais voilà que s’élève une lune de sang
Et fait son miroir de la grêle sur grève
Quand se con­stel­lent alors que tout s’achève
Quelques rouges traces d’un au-delà vivant

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