Sucre rose de vin, couronne d’épines
Sil­hou­ette fine, per­le glisse en son sein.
J’ai depuis brisé l’autel où les filets rouges se mêlent désor­mais au miel,
et au lait.
L’orage a passé, les buis fris­son­nent, les gazons se ramollissent
et les bancs restent inoccupés.
Aban­don­ner le cal­ice qui ruis­selle de rosée sale,
moquer le teint des fleurs,
rire des canaux qui se consument
là-bas
et jeter les chemins de halage vides.
Les pier­res auront raison.
Les con­tes brû­lent en feu blanc.

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