C’est pour toi que je marche
Et tes pas sont dans les miens
Portés par l’il­lu­sion d’une géographie
Qui nous aurait appartenu
Dans cette ville trop basse
Pour nos ailes d’oiseaux
Le sou­venir d’un mot
A l’an­gle d’une rue d’autrefois
Mais était-ce bien ce mot-là que nous avions dit
Le sou­venir d’une caresse retenue
A l’om­bre d’une vitrine
Mais com­ment garder la mémoire
De nos gestes

 

Extrait du  recueil L’homme qui marche, écrit en 1997 et inédit.
 

image_pdfimage_print