Oui rien que le jour et son ombre
Rien que la nuit
Le vent la pluie
Un chêne
L’orme et les grands tilleuls

Une voix se répand
Dans la futaie
Des mots pais­i­bles glissent
Sur les ver­sets transfigurés

Le chant court des mésanges
Par vent et pluie
S’épanche sans affolement

Rien que le vent la pluie
Le jour la nuit
Vibre un chant inouï

Qui entend qui
Et sans se dérober
Écoute qui ?

 

 

                                       
                              « En marchant vers la haute mer »
                           Éd. La Part Com­mune – Rennes, 2008
 

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