à Gilles Baudry

 

À la lisière du chœur
Dans un haut vitrail
Encor con­fi­dente des mots incrustés
De lumière
— L’infini en exergue
La nuit
Essuie les larmes de son visage

Chantre d’un infini
Arpen­teur écorché de l’infime intérieur

Fêlures
Effritements
Secrets en attente
Demeurent main dans la main
Et cœur à cœur

Vers une ligne d’horizon
Et son ciel de traîne

Chantre d’une anamnèse
Qu’il entend venir
En urgence
Comme un souffle
Sur les pom­miers du verger

                                      
                                 
                             « Un petit jardin de ciel »
                     Éd. La Part com­mune – Rennes, 2011
 

image_pdfimage_print