Les bras noirs de fatigue, je sais où puis­er, dans quelle forêt, la vie qui me cherche querelle.

Et les chemins ne dis­perseraient jamais mon pas vers elle.

Pen­chant donc la tête au seuil de ma demeure, je pèse l’indé­fectible et ma fidélité.

La fragilité se mêle à mon cou, et le sang dans la tempe coudoie les lumières du lieu.

Voici, entre les arbres promet­teurs et sous la feuille qui vire, qu’un parvis des forêts ensoleille les herbes véhé­mentes. Et mes pieds dure­ment chaussés ne s’of­fensent plus.

Je fais prière d’homme en tra­vail et je vois comme l’eau est juste.

De grandes men­thes dénouent cette petite source juste, pour qu’en paraisse, par leur paix, l’ac­tion sans victime.

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