La douleur fer­mente nos pages
Les caprices de nos mots
D’une main étrange silhouette
Fumée de sable fertile
Dans nos ter­res de têtes.…
un cœur essoufflé
La bouche goutte ses effluves ven­imeuses de verbes
Sur les pavés de nos fleuves en chaleur
En érup­tion vagues femelles éphémères…
Des pleurs épileptiques
Liment nos éclats de rires
Les ros­es rouges mutent en noir
Noir le sang qui coule dans nos veines…

 

 

© E.A (Ewabon­go­lo), Carte-Postale-Cahi­er de l’Artiste, écrite au Havre 25 juil­let 2012. Prochaine publication.
 

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