Dans les bras de mon oranger
j’é­grène les pépins du cours pais­i­ble de la vie
L’é­corce me danse
une ronde et mon corps noueux l’aime
Le mur d’aci­er  ne cou­vre pas
la chan­son des oranges dans l’or­age éclaté
La pluie sanguine
réanime les morts
Autour courent les hommes
cer­cueils aux pieds
La danse macabre cir­con­scrit le territoire
Dans les bras de mon oranger
j’é­grène les pépins du cours pais­i­ble de la vie
L’é­corce me danse
Entre qui veut dans la ronde

 

 

Extrait de Sous mon oranger
Traduit de l’anglais par Zied Azria

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