Après le feu
rouge l’asile de fous
les murs à larmes
pèsent sur la basilique
on a poussé verrou
plié le lit   sur la douleur
mis­erere

du tré­fonds un remous un
cantique 
chante à l’épouvantail
là-bas   livré aux oiseaux

la route est magnifique
qui va paître la mer

j’é­tais au plus haut des dunes
et des éle­vages de poussières

le vent hurlait dans mes jambes
je n’avais pas froid

la pluie au loin une tapisserie
vivante et riche
c’est la sai­son de resser­rer sa veste
d’ac­célér­er de
repouss­er les inconnus
cha­cun son cercle
je lâcherai mes cheveux
dans les escaliers
ils les embaumeront 
ô mes cheveux bruns
 

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