… ich meine,
das ganze Leben, auch montags.
Nichts warnt mich mehr,
Pozen­er stapelt Steine;
bis knapp zum Tod hin
ist alles klein gehalten.
Zwei­hun­dert Erle­ichterun­gen, die ich hinnehm
und die wir hinnehmen.
Schmerzphasen kurz inzwischen.
Kopfweh ja.

Dann nicht mehr Aspirin. Mor­phi­um­rezepte (will ich);
und damit bleibe ich der
auch nur ein einziges Mal
Sterbliche.
Selb­st Ohrfeigen holen mich nicht
vom Tod weg und vom schmol­len­den Denken.
Mein Leben für den,
gegen den
Gott und die ver­längerte Ypsilonachse.
Die war­men Gestirne,
die ich vor mir habe.
Die gel­blichen Nichtse.

 

 

Phar­ma­cie du Lièvre fermée

…Je veux dire
tout le temps, même le lundi.
Plus aucun avertissement
Le Poz­nan empile les pierres
Presque jusqu’à l’heure de la mort
tout est main­tenu à petite échelle
j’avale
nous aval­ons deux-cents adjuvants
entre­coupés de brèves phas­es de douleur
maux de tête oui
ensuite plus d’aspirine, (je veux) de la morphine 
tout cela pour rester
mortel
une fois

Même les gifles sont impuissantes
à m’éloigner de la mort et d’une pen­sée boudeuse
Ma vie pour,
con­tre Dieu et  une pro­lon­ga­tion de l’axe des ordonnées
Les astres chauds
que j’ai devant moi
Les riens jaunâtres

 

Tra­duc­tion Brigitte Gyr

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