L’arme à la main on regarde ça vient
on le laisse venir au loin le silence de
l’au delà des lignes l’hiver de soi
on voit l’autre on le laisse
les jours les rires à l’abandon
parmi les roches telle la trace
peu à peu dans le vent
du sable qui poudroie
comme le rien dans l’ombre
sur le corps se fige la ride
l’heure à bas bruit seule
va dans l’eau
parmi les morts ça rêve la nuit
ce chemin de sel en toi
* Iconostase parue dans Neige d’Août N°19 — 06/ 2011 (remaniée 10/ 2012)