Il te reste si peu.
Des mains de pierre – lourdes, lourdes ;
elles ne conduisent plus l’arc électrique.
Du mauvais sang,
monté en circuit fermé.
Deux grands yeux tristes,
avec le deuil pour horizon.
Des médailles !
à la raison sociale.
Une vieille force fiévreuse –
comme échappée bleuie sous les coups de ton cœur,
mourant aux lèvres défleuries ses battements frileux !
Le silence,
dressé sur la pointe des pieds –
et puis prenant comme plâtre.
Tempes vrillées,
traversées de vipères
d’un bord à l’autre.
Ta liberté, joue glabre et vaine sans défense,
inévitablement livrée
aux pierreries glacées et ivres de la nuit.