bou­quets de lunes blanches
glaçant les limbes morts
lumières den­telées au con­tre-jour des cieux
aveuglantes monnaies
du soir trop tôt venu
je serai tou­jours le perdant
au grand jeu des saisons

j’ai cueil­li sur les branch­es l’absence
et ce sera bien­tôt l’hiver

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