Neige à la crête du soir
Le cri que tu déposes
Au port jonché d’haleines
Coquille de silence
et l’instant
Passante à l’escale
Es-tu seule ?
Quel souffle entre les joncs
Sonde un tel nu d’épave
Quel froid
Dont nous parle un matin qui demain doit
renaître
Et lui
Qui mémore ou conquiert
Une terre exilée
Extrait de Le jardin lumineux