Je n’i­rai pas par qua­tre chemins
J’i­rai par des centaines
Voir tout le spec­tre de l’humain
Boire à l’eau des fontaines

Je n’au­rai de répit dans l’or du paysage
Alors je serai nu dans la beauté du monde
La parole me sera comme geste et louange
Pour pro­téger mes yeux du feu de mille soleils
Je n’au­rai de silence dans le chant de l’été
Mon souf­fle à l’u­nis­son du coeur bat­tant des blés
 

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