Voie Escarpée,
Sen­tier capricieux
Les herbes mau­vais­es drues
Coulent leur laideur
Des crevass­es gourmandes
Ouvertes tels des égouts nauséeux
Pour­tant c’est le chemin

Le sen­tier est étroit et exigu
Les scor­pi­ons et des ser­pents venimeux
Dansent la danse de la mort
Le venin généreux et riant
Le dan­ger embusqué
Le tré­pas à portée de main
Pour­tant c’est le chemin

Tout est noir
L’horizon est brumeux
Un vent nerveux rugit
Le ciel fatigué s’écroule
Le soleil s’est éteint
Aucune lueur sur la piste
Une chose est sûre
Cependant
C’est le chemin

Des pier­res acérées
Telles des écailles
De dinosaures
M’entaillent la plante du pied
Des pier­res d’achoppement
Se dressent furieuses
A toutes les minutes
A tous les carrefours
Des cris lugubres peu­plent le vent
Le courage ne me quitte pas
Car je le sais
Je suis sur le chemin
 

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