Evanouis dans le voile de la nuit
A la lumière blonde d’un abat-jour
De longs rêves emmêlés
Dans sa brune chevelure
Roulent en notes perlées
Se blot­tis­sent aux creux de ses reins ;
Alors, sur son léger ruban de satin noir
Ma main musicienne
Joue en ombres chinoises
Sa dernière partition
Epou­sant le sen­ti­ment éperdu
D’une douce symphonie
Sur­prise par le petit matin.

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