L’écorce craquelée d’un être qui grandit
— homme ou arbre -
les corps s’impriment du temps
allant
de brindilles en brisures
complices de l’envol
Silhouettes oblongues
adoucies
d’un jeté de lune égarée
un peuple s’élance
Voyage immobile
dressé
au désert du ciel
cherchant l’issue
vers le fin
le subtil
de tous ses rameaux
de tout son souffle
Au devant des friches
franchir les ombres
prendre le chemin des forêts
entre les arbres en majuscule.
«Il reste un peu de ciel entre les branches pures » » Editions Le Solitaire