En el nom­bre de Dios te he reclamado
y has lle­ga­do  con luz y fuego  armado
oh Arcán­gel vig­i­lante y buen soldado.
Miguel el de la espa­da, el bienamado.

En Ti amo a Dios y a Dios en Ti lo invoco
y siem­pre estás y a mí vienes ligero;
quiere can­tar mi corazón jilguero
y en gar­gan­ta de luz voy y te toco.

Nada puede ata­jarme, nadie puede
Miguel  Arcán­gel dueño de la espada.
Porque Tú estás el ofen­sor, sucede

que pide a Dios perdón y se regresa
sus acciones som­brías son la nada,
y està la casa de mi ser, ilesa.

 

Del libro inédi­to: Aquel olor vesti­do de Violetas-
( Cuba, 1995)

 

Au nom de Dieu je t’ai appelé
Et tu es arrivé tout entier lumière et feu, en armes
Ô Archange vig­i­lant et bon soldat.
Michel, toi qui portes l’épée, le bien-aimé.

En Toi c’est Dieu que j’aime, en Toi je l’invoque
Et tou­jours tu es là et, rapi­de, tu viens vers moi
Mon cœur chardon­neret veut chanter
Et, dans une gorge lumineuse, je vais et te touche.

Rien ne peut couper ma route, per­son­ne ne le peut,
Ô Michel Archange, maître de l’épée.
Parce que Tu es là, offenseur, il arrive

Qu’il demande à Dieu par­don et s’en retourne,
Ses actes obscurs sont le néant,
Et la mai­son de mon être, là, saine et sauve.

 

Du recueil inédit : Ce par­fum revê­tu de Vio­lettes (trad. Michel Host)

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