Quelque part dans la pierre à Canneto
Un vis­age s’impose.
Formes ondulées,
Clartés brisées.

En bas des pel­letées d’argile sombre,
Très som­bre où nous demeu­rons. Il ne pour­ra chanter
Pour nous atteindre
Avec une feuille de lierre dans les cheveux.

Notre résis­tance avec des ailes en papi­er crépon est-elle perdue
Mal­gré la lumière qui dira: « bon­jour ! » bientôt.
Entre mes inces­santes vir­gules sur la paroi rocheuse je prendrai le temps
De décrypter l’incompréhension de nos vies.

Sur la vieille route renonçant aux traces des amours
Le car de Flavio arrive. La lune bril­lante accueille l’aube.
Une femme cherche son enfant, trébuche entre des touffes d’herbes rases
Elle court vers le ruis­seau qui ne coule plus elle court, elle con­tin­ue, elle. 

 

 

Extrait de Extrémité de la Ciociara

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