Mon étoile trace un cer­cle écla­tant et chuchote :

viens, vagabond,
viens te gref­fer au sol
viens regarder le silence
viens caress­er les arbres
viens, toi qui t’ob­stines à vivre,
viens décou­vrir les garde-fous de la solitude
viens éprou­ver le radeau de la vie jusqu’à son ver­sant ultime
viens t’abrit­er sous le mur­mure splen­dide de la nuit

je te mon­tr­erai le chemin

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