sous les grands lauriers-roses
à moitié morts à force de respirer
l’air méphitique
seul
dans le jardin à demi vide
dans le ver­tige des dimanch­es d’hiver
je me traîne
de banc en banc
cher­chant un vide
d’air
où me précipiter

 

Traduit de l’italien par Danièle Faugeras & Pas­cale Janot
 

image_pdfimage_print