la sai­son couvre
les odeurs perdues
d’une nais­sance nostalgique

au sty­lo bruyant
des feuilles surviennent

tu cam­ou­fles le clin d’œil
des portes fermées

sur l’agenda des bruits
rien
tu ne sais rien faire

tu te tais

 

 

 

tombe la terre
se ferme
sur le ven­tre plombé

la pluie
ne cesse jamais

beau­coup de sable

tu con­sid­ères l’espace
des continents

 

 

 

 

les débris
comblent la vérité
d’une réalité
la circonférence
d’un silence

d’un cri l’avenir
se porte droit
sur ta langue

invis­i­ble source des fluides

 

 

 

 

reten­tis­sante
la déchirure
d’un souvenir
en poussières

le gre­nier dessine
les ardentes pertes
d’une attente
de réponse

tu as vu
tu as dit
de l’enclos
le peu d’espace

 

 

 

 

tu con­duis
au milieu du carrefour
tu fer­mes les yeux

l’alphabet tourne
les pages
sans virgule
d’un amour

l’histoire des courbes
d’un refrain

à l’encre bleue
des céramiques
le vent des lettres

pal­pite
ton cœur
 

image_pdfimage_print