Au fond de la cav­erne il y a ce feu qui éclaire plus que la nuit
Les yeux ouverts dans l’ombre danse un ours endormi
L’homme nu remue les mots qui brû­lent   Un vau­tour plonge
au delà des rives du lac  vert     La lumière sort du feu
blot­ti con­tre la pierre cal­caire   l’Histoire réchauffe les bruyères
aux tisons rouges de cette nuit noire qui ne finit pas

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