Auteur pro­lifique, Diane Glan­cy est née en 1941, d’un père Chero­kee et d’une mère d’o­rig­ine Ger­mano-Anglaise. Comme tous les métis “Indi­ens” devenus écrivains, elle recon­naît que c’est la cul­ture Indi­enne qui l’a le plus nour­rie. Diane aime à dire qu’elle ne cherche pas à pren­dre la parole, mais à la don­ner à ceux qui ne l’ont jamais eue, afin de leur ren­dre la voix, afin de réécrire l’his­toire trop sou­vent trans­mise au tra­vers du fil­tre d’an­thro­po­logues ou d’ethnologues con­di­tion­nés, défor­més par les a pri­ori, n’offrant d’interprétations que celles atten­dues d’une cul­ture blanche dom­i­nante et oppres­sive. Diane écrit de la poésie, des essais, des scripts, de la fic­tion. Elle a reçu de nom­breux prix lit­téraires. Elle est pro­fesseur Emérite de l’université Macalester de St-Paul dans le Min­neso­ta, où elle a enseigné la lit­téra­ture Anglaise et Amérin­di­enne. Elle pense que la salle de classe est une embar­ca­tion prête pour un voy­age, un endroit où ses étu­di­ants et elle-même pren­nent des risques et repoussent des fron­tières. Actuelle­ment, elle vit dans le Kansas auprès de sa fille et de ses petits-enfants.

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