Né en 1953 à Casablan­ca, d’un père algérien, homme du Sud, avo­cat, et d’une mère juive sépha­rade ” con­ver­tie ” a la reli­gion musul­mane, Kamal Zer­dou­mi com­mence à écrire à l’âge de dix-neuf ans des poèmes médiocres.

Devenu étu­di­ant en lit­téra­ture française à Lille, sa poésie devient moins mièvre. Ses lec­tures l’aident à débar­rass­er ses textes de leurs charges tox­iques. Rim­baud, qu’il lit tous les jours pen­dant deux ans, Baude­laire, Saint-John Perse, Reverdy, René Char et Artaud lui font pren­dre con­science de la spé­ci­ficité poé­tique. Cepen­dant, il s’é­coulera dix-huit ans avant que le pre­mier texte digne de ce nom voie le jour. Le poème inti­t­ulé “Nomades” est écrit au mois de décem­bre 1991.

En févri­er 2005, parait “Au gré de la lumière”, pub­lié à Paris, à compte d’au­teur. Il con­tient le poème “Nomades”. En novem­bre 2011 parait, aux édi­tions L’Har­mat­tan, “L’ex­il et la mémoire”, un recueil qui fait alliance avec la sim­plic­ité sans rien renier de l’ex­i­gence poétique.

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