(2 Octo­bre 1911 — 17 févri­er 1971) poète,  essay­iste,  jour­nal­iste et  tra­duc­teur roumain.

Né à Zimnicea, dans le comté de Tele­or­man, il est allé à l’é­cole sec­ondaire de Ploieşti, après quoi il a étudié les beaux-arts, d’abord à Cluj et plus tard à Bucarest. Il s’est inscrit au Départe­ment des Let­tres et Philoso­phie de l’U­ni­ver­sité de Bucarest.

Gauchiste dans sa jeunesse (il a rejoint l’U­nion de la jeunesse com­mu­niste en 1933), il a écrit pour de nom­breux jour­naux et mag­a­zines de gauche de l’époque: «Cuvîn­tul liber», «Azi», «Facla», «Viaţa românească», « Era nouă », « Lumea românească », « Tim­pul », « Ecoul », « Româ­nia liberă », « Scîn­teia », par­fois sous un pseu­do­nyme, par­mi eux Emil Soare et Paul Scorţeanu. Après la Sec­onde Guerre mon­di­ale, il a écrit aus­si des arti­cles pro­pa­gan­distes bien qu’il ne soit jamais devenu mem­bre du Par­ti communiste.

En 1965, Paraschives­cu a pris en charge la colonne des lecteurs au mag­a­zine lit­téraire Ramuri à Craio­va, l’ayant trans­for­mé en mai 1966 en un sup­plé­ment lit­téraire de qua­tre pages appelé Poves­ta Vor­bei («L’Histoire de la Parole»). Il n’a duré que six numéros. Il l’a trans­for­mé en un lieu de ren­dez-vous pour un cer­tain nom­bre de jeunes écrivains d’a­vant-garde qui ont eu de la dif­fi­culté à être pub­liés par la presse lit­téraire établie. Par­mi eux se trou­vaient: Leonid Dimov, Vir­gil Maziles­cu, Iulian Neacşu, Sanziana Pop.

Il a décou­vert, soutenu et pub­lié des nom­breux tal­ents lit­téraires par­mi lesquels quelques-uns des plus grands prosa­teurs roumains comme Marin Pre­da ou Nor­man Manea.

Miron Radu Paraschives­cu a été mar­ié cinq fois.

 

Ecrits

Les gens et les colonies de peu­ple­ment de la terre et de pierre Basarab, Craio­va, 1938

Chants Tzi­ganes, Bucarest, 1941; Par Mar­cel Chirnoagă Illus­tré, Bucarest, 1972

le pain, la terre et les paysans, Craio­va, 1943

Bal­ances Roumanie, Bucarest, 1951

Laude, Bucarest, 1953

Félicitez et autres poèmes, Bucarest, 1959

Déc­la­ra­tion pathé­tique, Bucarest, 1960

Poèmes, Bucarest, 1961

Déc­la­ra­tion pathé­tique. Chants Tzi­ganes. Louange et d’autres poèmes, Bucarest, 1963

Bal­ci la Rau­reni, Bucarest, 1964

Le vers libre, Bucarest, 1965

Les routes et les car­refours, Bucarest, 1967

Douloureux, Bucarest, 1968

Ecrits, vol. III, Bucarest, 1969, vol. III-IV, Bucarest, 1974–1975

Poèmes, Bucarest, 1971

Enfin, Bucarest, 1971

Poèmes, édité par Ioan Adam, Bucarest, 1973

Sou­venirs, Bucarest, 1975

Jour­nal d’un héré­tique, traduit par Claude Jail­let Traduit, Pré­face Vir­gil Ierun­ca Paris, Edi­tions Olivi­er Orban, 1976

Jour­nal d’un cobaye (1940–1954), Pré­face Vasile Igna, Cluj Napoca, 1994

Dire aux enfants, Bucarest, 1990

Jour­nal d’un cobaye, 1994

Poèmes, Iasi, 2000

 

Tra­duc­tions

Marie-Anne Des­marest, Tor­rent, Bucarest, 1943

Kon­stan­tin Simonov, la défense de Moscou, Bucarest, 1944

Niko­lai Tikhonov His­toires Leningrad, Bucarest, 1944

Mikhaïl Cholokhov, la haine de l’é­cole, Bucarest, 1944

Jean Richard Bloch, Toulon, Bucarest, 1945

Alexan­dre Pouchkine, con­tes … par Th illus­tré. Kiri­a­coff-Suruceanu, Bucarest, 1945, Rus­lan et Lud­mi­la, Bucarest, 1951

des Tra­duc­tions Poètes européens huit, Mircea Ali­ta sem­blent illus­trés, Bucarest, 1946

Claude Roy, Paris rebel­lé, Bucarest, 1946

Max­im Gorky Mon Uni­vesiy, Bucarest, 1948

N. A. Nekrasov, poèmes choi­sis, Bucarest, 1953 Frost, Père Noël avec le nez rouge, Bucarest, 1955, Œuvres choisies, I‑III, Bucarest, 1955–1959, les femmes russ­es. Decem­bris­tele, Bucarest, 1956

Adam Mick­iewicz, Pan Tadeusz ou la dernière vio­la­tion des ter­res en Litu­anie, Pré­face Olga Zaicik, Bucarest, 1956 Poèmes, Bucarest, 1957 (avec Vlaicu Bar­na et Vir­gil Teodor­es­cu), Poèmes, Bucarest 1959

Juliusz Slowac­ki, regarder la médi­ta­tion, Illus­tra­tor sem­ble Mihu Vul­canes­cu, Bucarest, 1962

Giuseppe Ungaret­ti, Poèmes, Bucarest, 1963 (avec Alexan­dru Balaci)

André Mal­raux, La voie royale, Bucarest, 1971

 

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