Yves Humann est né en 1959 à Nev­ers. Poète, tra­duc­teur et cri­tique, cet amoureux de jazz et de la Loire, lecteur de Niet­zsche, ama­teur de voy­ages, est pro­fesseur de philoso­phie en lycée. Son écri­t­ure revendique un cer­tain lyrisme « cri­tique », pour repren­dre l’ex­pres­sion de Jean-Michel Maulpoix. 

«… le chemin vers l’hori­zon nous élève
car la terre est au ciel les oiseaux le savent bien
qui chantent ! Et nous avec ce besoin des mots
pour oubli­er que nous ne sommes pas musiciens » 

Il a col­laboré à de nom­breuses revues ( Triages, Décharge, Archipel, Rehauts, Arpa.…) et rédigé des notes de lec­ture pour Le Nou­veau Recueil, dont Les voix mul­ti­ples d’An­to­nio Porchia.

Il a pub­lié les recueils suiv­ants : 

Le monde au loin, édi­tions Gros Textes, 2001
Pas per­dus sous le ciel qui n’ex­iste pas, édi­tions Gros Textes, 2003
La vie lourde, édi­tions Gros Textes, 2006
Une musique de langue de terre, édi­tions Poten­tille, 2008
Le voile, édi­tion Pré car­ré, 2011
Les vacances au bord de la mer,  édi­tion Pré car­ré, 2013

Il est aus­si tra­duc­teur du poète por­tu­gais Nuno Judice dont deux ouvrages sont à paraître en 2015.

Enfin, il a co-dirigé avec Béa­trice Bon­neville-Humann un ouvrage col­lec­tif réu­nis­sant des poètes et  penseurs impor­tants de notre temps L’in­quié­tude de l’e­sprit ou pourquoi la poésie en temps de crise ? paru en juin 2014 aux édi­tions Cécile Defaut.

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