1 (on dit pas hein on dit comment)

Com­ment le feu s’est-il déclaré ?

Par écrit.

 

2

Fête de la sono, fête de la cacoph­o­nie. Les amplis se super­posent aux amplis, dans les rues on enjambe les câbles élec­triques, micros, élec­tro, musique nucléaire. La ban­quise fond, il pleut des cordes.

Je n’ai pas envie, pas envie, pas envie.

La jalousie est un sen­ti­ment qui pour­rait me motiv­er, à la limite.

 

3

Une femme qui n’a pas d’en­fant se dessèche plus vite que les autres.

C’est dégueu­lasse. Il faut que je dise : c’est dégueu­lasse. C’est dégueu­lasse (répéter/déformer très très vite).

Vous auriez envie de lui dire je t’aime ?

Non.

 

4

La table est méchante, méchante la table, han, han, han. Maman a dit à la pois­son­nière qu’elle était méchante et que si jamais elle redonnait à maman du pois­son avec des arrêtes, maman irait voir la police et la pois­son­nière irait en prison.

 

5

Aux douleurs et aux absences qui ne me con­cer­nent pas mais que je ressens infini(tésimale)ment.

 

6

Hier en entrant dans la voiture j’ai dit comme ça : je suis une femme. Pour voir.

Sub­ver­sion est le mot que je ne trou­ve jamais.

 

7

Quand on agite l’eau elle devient rose, mais le sirop retombe au fond, au bout d’un temps.

 

8

Je prends un plaisir reposant et défini­tif à me dire que je ne suis qu’une merde. 

Ça mouille un peu mes yeux mais je souris. 

Et l’e­spoir que parce que je souf­fre mieux, j’écris mieux.

« vos par­ents vous ont-ils dit leur amour ? »

« vous voulez dire « je t’aime » ce genre de truc ? »

« votre per­plex­ité est une réponse »

« vous a‑t-on aimée pour vos qualités ? »

« vous voulez dire mes qual­ités humaines ? »

 

9

Une sorte de chauve-souris sort d’un cocon et fonce suc­ces­sive­ment sur trois oiseaux pour les saign­er et les déman­tibuler sauvage­ment (une mésange, un geai, un chardon­neret : trois oiseaux col­orés et innocents).

 

10

Je suis seule avec mes chips.

Ce qui est ter­ri­ble, c’est que ce qu’on croy­ait nous con­stituer passe aussi.

À force de ne pas savoir pourquoi on fait les choses, on n’a plus envie de les faire.

À force de trop se deman­der pourquoi on les fait, on n’a plus envie de les faire non plus.

 

11

Mis des feu­tres et du scotch dans une trousse, pour le plaisir que c’était. 

D’avoir ce petit matériel avec moi qui per­me­t­tait d’in­ven­ter des occu­pa­tions et des images.

Mangé du choco­lat au lait-noisettes avec du pain pour retrou­ver l’ac­cord des deux goûts.

Dess­iné ma mai­son les yeux ouverts sans regarder la page.

12

(Rapi­do presto)
Je joue dans un grand fes­ti­val, je suis motivée. Mais trop relâchée, presque débon­naire : quand la lumière s’éteint, je me rends compte que les rideaux des fenêtres ne font pas un noir noir. Et que j’ai oublié d’en­lever ma culotte sous mon maillot.

Je joue une scène que je ne con­nais pas avec deux enfants qui ne savent pas leur texte. Ils dis­ent le con­traire de ce qu’il faut com­pren­dre. C’est un fias­co. Les lumières se ral­lu­ment. Je m’ex­cuse et dis qu’il y a un prob­lème. Marie-Josée Nat (oui) se lève de son fau­teuil, vient vers moi avec un sourire. ça n’est pas à moi qu’elle sourit mais un cou­ple d’amis der­rière moi, à qui elle dit qu’elle s’en va, que tout cela n’est pas sérieux, que c’est se foutre de la gueule du monde. La gueule du monde (répéter). Je crie que je vais rem­bours­er la gueule du monde mais on ne m’é­coute plus.

 

13

Aujour­d’hui Rous­sette a sevré ses trois poussins, chas­sés mécham­ment depuis le matin. Chas­sés des man­geoires, chas­sés du poulailler. Ils piail­laient dans la nuit tombante, per­dus. J’ai du les faire ren­tr­er en les dirigeant douce­ment. (Très artic­ulé) Je n’accepte pas (note tenue) la règle du jeu (note tenue) de la vie (note tenue)

Quand tout cela sera dépassé, j’écrirai peut-être un truc fort.

C’est comme des secrets de la vie qu’il m’est don­né de recevoir (répéter).

« On ne se con­naît pas assez pour ce genre de famil­iar­ités il me semble »

« C’est très juste, c’est impor­tant ce que vous dites là »

Tra­vail­lé pour de bon à pos­er des plinthes (épel­er P.L.I.N.T.H.E.S  plusieurs fois très vite jusqu’à l’espagnol)

J’ai froid, je me mets au-dessus du four entrouvert.
Il est midi, je vais me coucher.

 

14

Sur la route, un nœud de ser­pents sale­ment amochés, aux corps par­tielle­ment écrasés, essayent de se dégager et de s’enfuir.

Une bougie d’an­niver­saire en forme de mai­son brûle douce­ment par le haut : comme il n’y a per­son­ne d’autre que moi pour en prof­iter, j’éteins les flammes.

23h44. Pour mon anniver­saire je voudrais bais­er avec trois hommes.

Ou bien qu’on m’or­gan­ise une belle partouze.

Sur les tables il y a des mets raf­finés qui ont l’air déli­cieux : une mousse de légumes aux couleurs vives, des vian­des rôties nap­pées de trois caramels : nature, fraise et truffe. 

Nous finis­sons par nous asseoir par terre face à face emboîtés l’un dans l’autre au pied d’une marchande de poupées.

 

15

  • ça a par­ticipé si tu veux à ma faib­lesse, à ma souf­france. Tout de suite d’ailleurs, on m’a dit à par­tir de ce que j’ai fait, j’é­tais en sur­charge de tra­vail. J’avais les dossiers les plus lourds et puis ben heu, mais y avait un fac­teur physique, j’ai fait un burn-out. J’ai fait un burn-out, le fac­teur physique était dégradé. Ça je peux le résoudre seule­ment un an et demi après. Il a fal­lu que je sois hos­pi­tal­isé en clinique.
  • Mais tu ne…
  • non ben c’est pas ça si tu veux : c’é­tait pal­li­atif, ça pou­vait aller mieux mais c’é­tait pas dans la durée.
  • Ben oui oui oui…
  • ben oui ça fait vingt-deux ans. Mais il y avait des fac­teurs précurseurs : c’est une mal­adie qui se déclare chez les ado­les­cents ou chez les faibles.
  • Mm…
  • non et puis il faut que j’ai du temps à moi, même par rap­port à ma fille.
  • Oui oui.
  • du temps physique.
  • Mm.
  • Non mais y faut juste s’or­gan­is­er quoi.
  • non mais c’est bien.
  • C’est pour ça que je refuse pas. J’ai pas mis longtemps à réfléchir. Le lende­main. Le soir, même. Au minimum.
  • Mais oui c’est ce qu’il y a de bien.
  • Voilà.

 

16

Ne faut-il pas m’u­tilis­er en cas d’affluence ?

Suis-je à ne pas met­tre entre toutes les mains ?

Suis-je en con­cert le 11 octo­bre à Paris-Bercy ?

Suis-je si bonne que j’en deviendrais méchante ?

Suis-je la carte de vis­ite de moi-même ?

Suis-je open ? Over­ground ou underground ?

Suis-je aéri­enne ?

N’ai-je pas d’excuses ?

Serai-je inter­rompue ou per­tur­bée sur l’ensem­ble de la ligne ?

Ne faut-il me tir­er qu’en cas de danger ?

Aimé-je la ville ?

Cos­mopo­lite ou bien brassée ?

Les meilleurs pro­fes­sion­nels sont-ils chez moi ?

Retrou­vez-vous et des mil­liers d’autres sur moi.

(Chu­choté con­sonnes ryth­mées crescen­do) Tout tabou sera puni (Chu­choté con­sonnes ryth­mées decresendo)

 

17

Deux poignées de noisettes sur le chemin

Juste de quoi me réconcilier

Avec moi-même

 

18

Fêter son anniver­saire c’est se pay­er une grande déc­la­ra­tion d’amour collective.

Est-ce pos­si­ble ? Non. Alors faîtes le deuil. Fête le deuil.

Com­ment fêter ses quar­ante ans quand on en n’a que dix-sept ?

Je me sou­viens qu’un jour j’ai renon­cé à vouloir le meilleur.

Tra­vers­er des villes et des paysages, tra­vers­er seule­ment. Ne jamais rien avoir à y faire.

Un her­bier des moches pensées.

Tu l’as voulue cette fête. Sois raisonnable.

Sois raisonnable.

Tu es belle en maillot.

J’ai pris sur moi.

Chang­er pour­rait englober aus­si accepter de ne pas changer.

En ce sens, c’est une renaissance.

Que les choses soient claires : le bon accueil du pub­lic est sec­ondaire. Le prin­ci­pal c’est trou­ver l’é­panouisse­ment dans le proces­sus (l’est pas nous / hisse­ment / dans le procès / suce : scan­dé rock). C’est très très impor­tant ça.

 

19

Mes mains sen­tent les chats et les noix, oh j’aime ça.

 

20

Les quoi des amants désunis ?

 

21

  • Le cinq part en un.
  • Trois ? 
  • Trois ça reste. 
  • Quatre ?
  • Qua­tre aussi. 
  • Le cinq part en un c’est bon. 
  • Le six y’a rien 
  • Donc sept.
  • Euh… le sept part en deux.
  • Le huit ?
  • En un.
  • Le neuf ?
  • Y reste.
  • Le dix ?
  • Pareil.
  • Le onze.
  • En douze.
  • Le douze ?
  • Y’a rien.
  • (Un temps) Le douze y’a rien ?
  • Ben non.
  • Attends on vient de faire le onze en douze ?
  • Mais celui qui était sur le douze y’avait rien d’autre dessus.
  • D’ac­cord, euh… le treize ?
  • En onze.
  • En onze.
  • Le qua­torze en huit.
  • Le quinze ?
  • En sept.
  • Touc touc touc touc touc touc touc… le seize, y’a rien ?
  • Non.
  • Le seize euh c’est en dessous mais pourquoi j’ai rien ? Après t’as vingt.
  • Ouais, dix neuf en quatorze.
  • (au ralen­ti) Dix-neuf en quatorze.
  • Et c’est bon.
  • OK. On récapitule ?

 

22

Est-ce qu’on dit de quelqu’un qu’il est en déli­catesse avec quelqu’un d’autre ? Ça se dit ?

 

23

Entre qua­tre z’yeux

à plates coutures

Quel mot taper pour trou­ver le syn­onyme de celui qu’on cherche ? (Répéter du bout des lèvres en essayant de comprendre)

 

24

Tous ces airs graves autour de moi, ces airs de vouloir me pro­téger d’une chose qui m’ar­rivera fatale­ment, je le sais, je ne suis plus une enfant depuis longtemps.

 

25

(Main sur la bouche.)

 

26

Recro­quevil­lée entre mon bureau et mon fau­teuil pour pas qu’on me voit de la fenêtre, la porte fer­mée à clef, je pense : rester enfer­mée ici et mourir de faim et de soif.

La seule réserve que j’ai osé émet­tre, elles l’ont ren­due caduque en un rien.

Je n’ai pas dit

je n’ai pas dit

je n’ai pas dit

je n’ai pas dit

j’ai tout gobé

telle­ment j’étais

 

27

Mer­ci beau­coup pour le livre et à très vite. J’en­tends : je n’en peux plus d’at­ten­dre je suis pressé de te revoir très vite. Alors que ça sig­ni­fie juste mer­ci et à bien­tôt. Très vite = bien tôt.

Il y a tout de même quelque chose qui croît chez moi : cette petite plante de Noël qui était bien mal bar­rée sort une nou­velle feuille. Bien mal…

Atten­tion Atten­tion à l’au­to-sab­o­tage. (Je répète)

Ouver­ture, sou­p­lesse, concentration.

Atten­tion Atten­tion Le texte ne suf­fit pas. (Je répète)

Je cherche un pili­er qui tienne ma pau­vre per­son­nal­ité inconsistante.

Mâchouil­lages et désossement.

Anos­mie, agnosie, anadiplose et apostasie.

Vieil­lir est une réalité.

Vieil­lir est moi.

Vieil­lir est visuel.

Une très vieille femme tra­verse le plateau, elle est nue, cour­bée, ses seins pen­dent, ses jambes fla­geo­lent. C’est elle qui trou­ve le ser­pent. Elle manque tomber sous sa men­ace (dans ce sens, man­quer est un semi-aux­il­i­aire). Elle finit par lui manger la tête. Elle rajeunit.

 

28

Aujour­d’hui je n’ai pas envie de pleur­er devant la glace.

Espère et passe.

 

29

Une chan­sons à peine effleurée avec de vrais morceaux de mots dedans.

Par­ler pour ne rien dire

Une petite vio­lence du quotidien

Une phrase ras­sur­ante mal­gré tout.

 

30

Je m’en fous un peu mieux.

 

31

Com­ment coudre ce que je tiens avec ce qui n’ex­iste pas encore ?

Faut-il me réduire à moi seule pour maîtris­er les choses ? 

Com­ment me rappro(ccro)cher de(à) ce qui est fondamental ?

Si nous sommes régis par des bac­téries, où est la noblesse de l’humain ?

Le sens se résume-t-il aux sens ?

C’est à dire le sens de la vie se résume-t-il au plaisir qu’on y prend ?

Il y a des neu­rones dans nos intestins, que vient foutre dès lors la ques­tion du désir féminin ?

Faut-il ordon­ner ou ren­dre le chaos ?

Faut-il résoudre quoi que ce soit ?

Faut-il faire le bien ?

Faut-il rem­plir le temps ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons rien. Ni ce que nous voulions dire, ni même si nous voulions dire quelque chose.

 

32

Cette ques­tion de l’é­panouisse­ment oblig­a­toire me paraît soudain absurde : c’est comme s’il était oblig­a­toire que toutes les fleurs ail­lent au fruit, que tous les fruits arrivent à matu­rité et qu’ils soient tous cro­qués par des enfants sains qui vivent une vie mer­veilleuse et chient quar­ante arbres chacun.

 

33

La veste me bouffe

Un œil brille

Sur­gisse­ment de méchanceté

Elle hésite

Sus­pendue à mes lèvres

Y’en a encore

 

34

C’est tou­jours plus facile de se sou­venir d’une chose que de la vivre.

Pass­er de dix-sept ans à quar­ante sans tran­si­tion, c’est vio­lent. Je n’ai rien vu venir.

J’ai besoin qu’on aime ma sur­face (répéter jusqu’à plus rien dire).

Entre deux mots il y a un abîme : beau­coup de mots, beau­coup d’abîmes.

 

35

On voit quelqu’un qui s’agite alors que le sujet deman­derait plus d’intériorité.

Trop pro­pre.

Trop beau.

Pas engagé.

Fatras. 

Fatras : amas con­fus, hétéro­clite, de choses sans valeur, sans intérêt. Ton spec­ta­cle est un fatras. Ensem­ble inco­hérent d’idées, de paroles ou d’écrits. Bric-à-brac, fouil­lis, ramas­sis, salmigondis.

ça n’est pas joli !

Où veut-on m’emmener ?

ça n’est pas harmonieux !

Je me contentais ?

Qui est celle-là qui est sur scène ?

Ce qu’on attend de mon potentiel ?

Elle veut qu’on la baise !

Pourquoi nous dit-elle tout ça ?

On ne dif­fuserait pas ça en l’état.

ça ne te va pas.

ça ne te ressem­ble pas.

Il faudrait.

On aurait voulu.

On aurait eu envie.

On ne com­prend pas ce que tu veux nous dire au final.

C’est inquié­tant.

 

36

C’est l’e­space qui est respon­s­able de la situation.

Le par­adis est un jardin clos alors que le désir, lui, ne l’est jamais.

 

37

On n’est rien

On n’est rien

On n’est rien

Cette ren­gaine pêchée au fond d’une relax­ation pro­fonde me fait sourire et m’apaise. Je peux mourir, me décrépir, ça n’est pas si grave, c’est dans l’or­dre des choses.

Je voudrais, j’aime, je voudrais, j’aime, je voudrais : comme ça, à l’in­tran­si­tif, pas de com­plé­ment d’ob­jet direct.

 

38

Elle veut en avoir pour son argent.

Elle finit sa crêpe lente­ment consciencieusement.

Avant la fin, elle roulera dans sa servi­ette les trois petits paque­ts qu’elle a réservé depuis le début dans un coin de son assi­ette, dis­crète­ment, en véri­fi­ant que le garçon ne la regarde pas.

 

39

Du choix d’une broutille au choix exis­ten­tiel, du choix d’un sand­wich à celui de ne pas avoir d’en­fants, je fais tou­jours le mauvais.

S’empêcher de réfléchir.

Besoin de me regarder dans la glace quar­ante fois par jour.

S’empêcher de réfléchir.

Quar­ante fois les choses.

S’empêcher de réfléchir.

Sable mouil­lé dans les pieds.

S’empêcher de réfléchir.

Seins nus.

S’empêcher de réfléchir.

Assise à la lim­ite du sable et de l’eau, comme les enfants : pas très élégant. 

S’empêcher de réfléchir.

C’est comme ça qu’on ferait pour faire pipi discrètement. 

S’empêcher de réfléchir. 

Le soleil est mau­vais, can­cer, vieil­lisse­ment pré­maturé de la peau. 

S’empêcher de réfléchir.

Com­ment s’é­ton­ner que plus tard vienne trop tôt ?

S’empêcher de réfléchir.

Entre prof­iteroles et piz­za envie de rire comme une folle alors que ce n’est pas l’endroit.

S’empêcher de réfléchir.

La fenêtre est grande ouverte sur les pins et les aca­cias, le vent souf­fle, l’or­age gronde. J’aime ça.

Dehors les gens papo­tent. Je nage à contre-courant. 

Ordure ménagère

Cou­ver­ture nuageuse

S’imag­in­er des choses

Pass­er le temps

Naufragée dans la foule

Pass­er le temps

Seule à être seule

Pass­er le temps

Tou­jours pressée d’être après

Pass­er le temps

Vient une chanson 

Pass­er le temps

Fre­donnée en fond de gorge 

Pass­er le temps

Après gorgée de thé (fre­donner « John­ny John­ny » de Jeanne Mas très très aigu en finis­sant par 🙂

« Comme un oiseau qui s’endort

épuisé par tant d’effort

Tu l’aimes encore. »

 

40

Excusez-moi madame, je suis un peu longue.

Oh non j’ai tout mon temps y’a pas de soucis.

 
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