Abor­der l’espace où les pier­res sig­nent de rose le déclin…
ce qui s’est accu­mulé durant le jour s’échoue là…
ou des sen­sa­tions per­dues s’inscrivent par endroits

Avancer vers…
un savoir fait de rien : de teintes, de ponc­tu­a­tions, d’écluses
et sur l’horizontalité par­faite des eaux la pen­sée étalée de son long.
C’est ailleurs qu’il faut suiv­re les sin­u­osités, les repentirs :
la sur­face inca­pable de révéler ne reçoit que pour engloutir.

 

 

Extraits de « LENTEUR D’EAU » éd. Alain Benoit 2004

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