Assis comme je le suis en ce moment même, il me faut, pour repar­tir encore et repren­dre au vol le pas gag­né, retrou­ver cette posi­tion, comme au fond d’un automne dont l’odeur est restée, cette bandai­son d’âme qui trépigne der­rière son rideau.
Arrêté comme je suis en ce moment même, il me faut encore venir repos­er dans le cyclone de vitesse où roulent et s’enroulent toutes mes humeurs fanées la goutte immo­bile d’orage dépassé.
Mort comme je le suis en ce moment même, il me faut enfin, pour faire le pas de côté, rouler la pierre et ren­dre au parc la fraîcheur vraie de ses fos­sés, pul­véris­er l’ennui entre deux doigts mouil­lés et entr­er sans soupir au plus noir du car­net à rosée.

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