A longueur de temps je regarde
s’éloigner celui qui tou­jours s’éloigne

 

C’est rien
ce n’est rien

Rien qu’un bref sillage
dans l’herbe titubante
sous le para­phe du vent

 

Rien
Mais la nuit
j’entends le planch­er de la chambre
qui craque sous ses pas.
                                                   

(Poèmes de l’inconfort)
 

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