Dédié au poète : Karim houmari

 

(1)

Le qua­tre Mars
le cré­pus­cule dévoil­era la révéla­tion de son absence afin que le poète porte les let­tres des illuminations

et jette les peines de la vie sur les palan­quin de la mer, cer­ti­fi­ant que les tumultes de la poésie sont plus vivaces que le désert de la vie
et plus éter­nels que les prévi­sions de divination.. !

Enjoué par le fil­tre du corps,
Tu errais dans les lieux
Comme un papil­lon tournoy­ant sur l’orbite solaire, ou au fond de la nuit
Quelle différence ??!!
Le blanc des saisons désire en toi l’ombrage restant des rêves de cen­dre et la vibra­tion des détails…

Isolé dans les lieux
Tu chan­tais le poème de l’absence
Comme le rossig­nol des crépuscules
Seul tu chan­tais le fruit de la mort
En présence des goé­lands des rives
Et tu don­nais un ren­dez-vous au voy­age prématuré
P
R
E
M
A
T
U
R
E…

 

 

(2)

« La nuit creuse ma tombe et dort »

La révéla­tion était le salon des vocab­u­laires con­tenant les réver­bères des bruines
Et la vigne de la con­ster­na­tion est restée pen­due au phare du port
Révélant les secrets du livre d’ « écroulement »

L’éloquence du silence a atter­rit sur le mur
Se ren­seignant auprès du saint-esprit sur une mort désirée qui a assail­lit le poète comme un mirage
Pour qu’il s’inspire de la pro­fu­sion de l’existence l’alphabet de l’ultime texte
U
L
T
I
M
E … 

 

Tra­duc­tion : jamel jlassi 

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