Arielle
(1)
le chemin même, le ciel même et sans un ciel, et qu'elle habitât chez moi, cette présence elle d'elle, cette venue pure, seule, jamais seule, comme si jamais encore ; personne, bruit, un chemin blanc, le ciel blanc,
une pierre telle l'autre chemin et non loin l'autre chemin déjà que le chemin ciel blanc déjà ravissait : puis il l'avait habité ; aux bords des labours sous une lumière, une ruine est sous une lumière, dans une première autre nuit est une nuit
un jour, qu'un arbre, lumineux, noir, éclairé ; à la dispersée de pierres de la ruine; le bruit à la fenêtre, blanche, claire, d'un cri tout le ciel, enfin qui ne voûte et alors; ou à la nuit, de mon père, à point d'heures ; jusqu'à son retour, un ciel blanc ;
ce temps est de soie, au dedans Azur, et y vit Ariel ; à la repartie merveilleuse de toute déjà Arielle elle vivre, courant, son retour de Ariel
une qu'elle dît qu'elle venait à sa place, à moi en leurs absences, dans moi ; mais, elle elle est venue, dans l'orbe, l'aura et l'ovale du temps autour d'elle et d'encore pas son retour ; et depuis loin je vins d'elle et de moi ; maintenant elle va, toute légère sur moi, mon ventre, mes mains, ma bouche et à mes yeux ; quand elle ma nuit, Arielle ne m'est plus venue manque de moi
manque de soi, on ne peut qu'être le chemin de l'horizon, qu'être le ciel, que marcher dans nos pas, et un manque d'être nos pas, dès l'abord, et désormais ; un manque, quand même qu'à l'horizon ; mais nous sommes défaits de l'horizon et de manquer, nous ne sortirons pas d'un temps seul, nous le garderons de vers nous, tel que deux lieux seuls et d'en revenir, un ruisseau, et l'horizon, distraits, elle les marche, terre de moi
(2)
elle marche les chemins eux dans leur même temps, déjà les chemins où je marchais, maintenant dans le temps et déjà exprès sur elle et sur moi marche la plus longue, large avenue, toute une colline des chemins, ce plateau et vers l'horizon, colline : le ciel approché de sa terre, nous apercevons les deux chemins, non séparés, l'un, l'autre ; eux et nous sommes leurs mêmes
Ariel lui quand nous sortirons des chemins ce sera, toujours et aussi, de elle à tranquillement clair lui ; seule une ombre marchera, traversant et d'après quand elle se sera perdue, car elle n'est encore ni elle ni son cheminement ni ses deux chemins, ni un seul ciel d'Azur, sans eux deux, de Arielle
je peux voir une plus profonde tristesse dans nos regards et au fond là nous, sans moi seul ; je peux, souriant, être de ne m'en apercevoir, de sans nous voir, souriant ; l'obscurité nous ressemble. La nuit, à l'obscurité d'un jour : puis c'est la nuit éloignée, éloignée de l'obscurité, du seul jour ; au-delà c'est au-deçà, c'est la lumière ni une, ni seule, ni sans nous, et qui se ressemble on dirait seule nous oublie
Ariel, Clair et le ciel clair d'un ciel s'évanouissant un ciel, la nuit là-haut leur ressemble ; encore à Arielle seule, déjà à nous tous deux
les temps aimés s'abandonnèrent à eux, mêmes ; dès lors j'ai auprès d'eux quitté les transparences et dévoilements blancs, pour la même vision s'abandonnant seule à une nuit comme à dans une nuit ni noire, ni claire, ni s'abandonnant, ni de temps le temps qu'on aimerait les attendant, les temps clairs
Arielle, Cielle la blanche Cielle la toute seule, ciel de tout seul et blanc ; à la minuit je suis de nouveau les deux nuits qui noires emportent toutes images et tout le chemin, enfin sans le jour blanc, j'y suis d'alors et de même que le jour ; Arielle allant de moi
non loin, la nuit qui, furtivement, me garde dans sa traversée et moi me ré accueille souriant de moi, souriante de moi, et leur passé les vivants ; par deux chemins j'arrive à un champ blanc, ciel et terre ; ses labours haute et proche terre, noire profondément d'invisible, brune toujours, de non lointaine et de là haute sans le ciel, ciel et terre
il y a quand à la nuit j'arrive cette belle vision noire, même à celle-là et de pré noir, herbe toute noire sous l'air tout au ciel noir, nuages,
(3)
c'est nous, ses êtres noirs, son blanc calme à cet apparu calme au bord du champ où la terre se courbe de terre, vient descendre, cependant lui entre et quitte ce chemin qui, longeant vers nous, aussi va de l'un à l'autre aux deux chemins
cependant aussi, ce chemin d'arrivé à l'arbre haut et ciel, comme chemin de venant à l'arbre noir il est chemin éclairé et sous la lampe, assourdie, tamisée, sous la main, à l'éclairée au bas dans la nuit, l'éclairée elle s'embrassant heureusement de heureusement Arielle m'oubliant
le chemin sitôt le chemin rejoint tout le monde qui m'a quitté ; tout le monde là lui arrive ; je n'ai alors pas besoin de venir - et me quitter -, je suis déjà là-bas, à la fête sans une nuit de moi et sans un jour,
c'est après l'éclair qui là a saisi un arbre là, toutes branches toutes blanches dans le ciel, non le jour, car, et c'est la nuit de la fête
ce vaste jardin, sans des murs, mais d'herbe, et de pavillons disséminés, cependant qui sont toujours les maisons du pays, dans la nuit de la fête, la nuit et c'est aussi déjà le matin, mais nous ne sommes pas au lendemain et c'est encore le clair-obscur ; je suis arrêté sur un bord d'un chemin après si longtemps de moi seul et du chemin, seul,
mais c'est la fête, là sur tous vallonnements, proches et étendus là ; c'est nous, et il est des retours, de belles processions, beaux franchissements de longs et noirs et leurs lueurs d'aux lumières partout dans la nuit, une, un, ruisseau
ce n'est pas la nuit, c'est à la nuit, car, et il y a les lumières ; ne viens pas, le jour, car : âmes, et dans de belles effilées noirceurs non seulement d'à la nuit, nous sommes déjà toutes ici ; on va sur les fossés, dans les chambres, dans des combes - noires, azures et légères - ;
oubliées là ; là aussi quelqu'un venu à nous vient d'entrer une terre blanche restée non loin, derrière, lui, sa traversée de la forêt là, blanche de ses bouleaux levés à, ciel noir, seul d'oublié clair le ciel ; les tous deux quelques l'un de lui quelqu'un de tout le monde d'un monde de transparence disparaissant puis c'est les jours où ils dorment ; je les vois dans leur chambre, on ne la verra jamais, et à travers mon vent noir la nuit, eux reposés, moi et c'est qui ne dort encore les calmant
on dort dans la chambre du fond dans sa propre nuit de dans le temps, sa propre nuit sous les volets d'à l'ensoleillé, jardin ; les nuits des chambres sont dans la lampe, l'inéclairée, la toute noire et les hauts et c'est profonds lits des chambres de derrière
(4)
un repos de la lumière du couchant sur un long d'une rivière, à même rive, et des repos jusqu'à dans le temps, les nuits d'où les jours qui ne sont seuls mais à elles s'ensommeillent et vivent, comme le jardin aussi d'ensoleillé ; et c'est qui dort