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Clelia Ifrim, Sur la nature de l’âme

   Le livre est là sur la table. Titre étrange « Sur la nature de l’âme » : il fait davantage songer à un essai, à un ouvrage de théologie qu’à un recueil de poèmes. Ce sont pourtant bien des poèmes parus dans des revues roumaines qui nous sont offerts en version bilingue.

   La lecture nous amène à comprendre le titre, car à travers les expériences et les émotions évoquées dans le livre, c’est l’âme de l’auteur qui se met à vibrer pour entrer en résonance avec la nôtre. La faveur que Tu m’as accordée / a bien poli mon visage - / avec du grès quand c’était nécessaire. // Maintenant je brille au soleil / comme le grand disque au sommet de la colline - /   je vais vers Toi / sur la moitié de moi. A travers les petits faits de la vie quotidienne, l’observation d’objets ou de visages, naissent des images fortes. Rien de mièvre, rien d’éthéré dans ce livre ; la douleur de vivre n’est pas ignorée mais elle n’empêche pas de s’avancer vers la lumière. Clelia Ifrim, un nom à découvrir, un nom à retenir.

Consulter le site http://cleliaifrim.wordpress.com/