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Des hauts et des bas

 

Il est de ces chemins des mornes
Ton souffle d’ébène
Sur le pan des gestes sonores
De ces villes en concurrence de ciel
Des cœurs endettés d’amour
Pour une bonne cause
Je me suis rouillé dans ma peau
Jusqu’à l’haleine des rêves intenses
Au seuil des émissions nocturnes
Je me suis livré dans ton allure
Comme un éternel bouffé d’atome

Je t’ai aimé au-dessus des cassures rimées de mon existence
Je t’ai aimé sans contrainte
Sans barbelé autour du verbe
Je t’ai aimé sans discrétion pour le vide
Et si la rue n’est qu’un champ de murmure
Que les oiseaux traversent à dissiper leurs vols
Je te dis qu’il est dur d’aimer une mortelle.