1

deux absents

 

(1)

 

au large de la route grise une absente et seule personne
toujours, n'est pas rentrée à la maison ; 
quels feuillages, feuillages je perds, au-dessus de la route de nous tous les deux absents ;  l'absent de  tous les deux, toi, je vais te dire un moment de la félicité de disparaître,
quelle nouvelle fois, ici et de ne plus disparaître, en ce moment un, d'            
embrasser les deux absences, n'être plus à la fin l'une, d'un silencieux

 

tous les deux nous étrangers, parents, dans la même orbe,
qui voilà l'âme sur l'âme quelle silencieuse la route,
indistincte nous quand même sous deux ciels ;  on dirait ;
heureusement ton absence est mon retour, au moment même
tu te  relève de notre en allée au vent dans notre repos au vent, à la route, de la route ; 
mais, que tu ne redescendes jamais du ciel, qu'à présent pour me dire seulement deux absents, pour me dire heureusement deux attentes de  tous les deux qui jamais là reviennent là toujours

 

à mon retour je cherche le moment gris, du vent et mon seul ciel, des feuillages,
feuillages,d'où tu reviennes me dire que je suis silencieux, trop. 
La terre est belle là comme son tissu d'asphalte de la route au large du temps grise
dès mon retour elle rentre dans le paysage au jour éclairé dans la parole au large,
allongez-vous sur moi en vous en allant, attendez, dans l'heure éclairée, le moment de ne plus  jamais s'en aller sur moi

(2)

 

quelqu'un vient à la route, et n'arrive jamais de notre temps de la route
je le vois toujours dans son temps de mon  paysage de la route entrer
dès l'immobile du paysage n'arriver toujours pas, ne le et me déchirer
le paysage toujours pas jusqu'à moi, qui voilà seul ; 
quelqu'un vient de mon côté de la route, vers mon image :
même jour, de son absence à son arrêtée là à ton absence

 

mêmes feuillages dans mon regard, sur le visage d'encore qu'un absent
d'avant nos deux entrées de la pâleur avec la pâleur de même ciel, de même bruit même  silence, au long, dans l'air, une voix dans mon regard, tes cheveux, et un même moi  seul de seul toi ;

 

nous tous les deux toi, ceux à penser la belle longueur de la route
ruban gris de la douceur de là douceur seule aujourd'hui d'hier
à quels feuillages comme ils bruissent dans le bruit se perdent, ne se perdent ; 
quelqu'un seul de geste, sauf que la nuit est sa pâleur de rêveur là dans ma pensée
lui il se nomme Là-dans-la-nuit et se nomme Là-dans-la-nuit-qui-n'est-plus-seule

 

comme la route est éclairée dans le couvert des feuillages !
comme elle se couvre de la pénombre de mes feuillages
comme la route se mélange à mon découvert des feuillages et du ciel ; 
ils sont un manteau noir et or, sur nous, à l'heure dite ;  ils sont mes bruissés dans ma nuit de  là ;  et ils seraient stupéfaits et là figés si personnes ils ne savaient que le vent même  est nous de loin de nous, légers, quand même silencieux

 

maintenant heures, nuits, soirs et années
route gris et  or au large, sont à leur en allée à la merveille de toujours avant la nuit
route des  Feuillages, de Se perdre
heures et les nuits, la soirée jusque dans l'heure

(3)

 

c'est un instant, le murmure et deux absents de l'heure, un ravissement
nous ne nous en allons par des paroles en allées
nous nous nommons Je-suis-là et aussi Je-suis-toujours-silencieux ; 
nos pas c'est toute la route qu'ils sont et aussi qu'ils sont silencieuse, déserte et ravie
'heure est en personne du paysage, au vent, aux feuilles entrées dans le vent
à mes feuilles couchées sous le vent
à nous qui sommes ensemble là sans nous voir, le ravissement de l'heure
seul est le regard

 

les yeux ne savent pas l'inquiétude de l'heure en ce moment
même ne savent le repos de l'heure ; 
l'heure est dans l'arrondie du regard, dans le passé du regard ;
dans  le temps précieux d'alors ; 
quand même les yeux ne se voilent qui sont quel voile dans les yeux
elle s'ombre et  s'arrondit le temps précieux et alors ; 
d'entre tous les soirs tristes j'appellerai un soir, le temps, les feuillage, l'instant précieux ; 

 

il touche, on est ciel du soir, à la nuit ;  à une nuit ensemble nos corps au bout du chemin la  route se couche ;  là du soir, dans la splendeur matinale et le ciel dans les arbres vit  celui qui ne pleure jamais, il a l'instant, déréliction, joie et dans la soirée et se nomme  Je-suis-la-nuit ;  il se nomme Je-suis-et-les-jours-les-paysage-consolés

 

sous la fleur qui entoure le ciel, je l'appelle l'air nos pas
la route puisque nous avons le temps, transparents puisque nous sommes le temps
mi chemin du vent, de la fleur, du ciel et
de mon côté du regard toi le seul là qui se tourne vers moi pendant tout un regard immobile, et  comme les absents qui sont l'obscurité et la transparence et comme nous n'aurons plus besoin de la lumière