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Fatima

 

Après le feu
rouge l'asile de fous
les murs à larmes
pèsent sur la basilique
on a poussé verrou
plié le lit   sur la douleur
miserere

du tréfonds un remous un
cantique  
chante à l'épouvantail
là-bas   livré aux oiseaux

la route est magnifique
qui va paître la mer

j'étais au plus haut des dunes
et des élevages de poussières

le vent hurlait dans mes jambes
je n'avais pas froid

la pluie au loin une tapisserie
vivante et riche
c'est la saison de resserrer sa veste
d'accélérer de
repousser les inconnus
chacun son cercle
je lâcherai mes cheveux
dans les escaliers
ils les embaumeront  
ô mes cheveux bruns