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LA POÉSIE CABANE

 

Au cœur de la forêt longs fûts de ma fatigue
Brûle une lampe
humble vacill-
-ante flammette
et sous les branches

Une maison
très sobre mais close
comme un refuge enfantin

Trône-se tient blottie
dans cette obscurité

Et là, grelottant bien au chaud
Je suis .

Écoutant le vent
Et regardant la flamme

Peut-être
une fenêtre
   et un chemin

  pour y venir 

 

 

extrait de Vanités diverses, inédit