La route de l’or
Un soir d’épicerie totale allié au parking des denrées
tu as pleuré l’immarcescible sanglot des floués !
Monnaie qui se prête et se rend sans partage
Or des mondes enchaîné à l’échange inégal
tu brûles les vies et tu détruis ceux qui t’adorent !
Les gens de bien boiront le sang de tes défunts
Leurs bandes joyeuses hystériques et lambines
traquant une dernière fois la bonne affaire
accuseront le ciel d’avoir enflé les cours du saccage
Robespierre et Saint Just tirés par les chevaux
-- honnis soient-ils assis dans la charrette !-- iront pâlir
debout sur l’échafaud devant les foules
criant à mort les Sociétés Récréatives !