Le chiot
Le chiot est le père du chien, ou éventuellement
	beau-père, ou cousin – en tout cas : apparentés.
	La souris chasse le chat mais uniquement dans le poème.
	Des couvertures d’indécision vermilion plâtrent
	le périmètre, puis s’estompent, comme les rames sans   
	le bateau, en dissertation présumée. Un
	acte absorbe une hache, ou l’inverse –
	la circonspection dominant ses voisins parsemés
	pour s’élancer avec une ardeur Nijinskyenne jusqu’aux logiques
	stratifiées de son troupeau subalterne. Pivotant en
	attendant, l’imbroglio ballotte ses truffes
	qui trompettent avec une lueur de noirceur à proximité des
	pupilles, remontant la rive à plusieurs
	nœuds au-dessus de l’allure. Ou défais le nœud
	pour délivrer la boite à sa confiscation destinée.     
	Le cadeau est toujours moindre qu’il ne semble :
	la marchandisation ne compensera jamais
	l’emballage vide de nos vies en livrées.
	Si l’action est toujours compromise alors la spéculation fait
	rugir le moteur avant de passer la
	surmultipliée. Les berceuses reprochent, les plaintes nuisent,
	les chants solennels leurrent – que mène la langue.
	 
Traduits de l’anglais par Abigail Lang