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Le visage dans les mains

 

 

Dans le temps qui précède les choses, dans l’espace où s’affûtent les pentes du visage, les perspectives courent et des angles se nouent, respiration cosmique quand, dans le vide antérieur, se lisent quelques opérations antécédentes d’équilibre. Un coeur tentait de se connaître : petit puma, comme tu bondis ! Ta ligne de fuite danse et ton destin.

L’homme avait pris son visage dans ses mains.

Lorsqu’il l’en détacha, un peu de vocation lui tenait encore aux doigts. Pas plus. Mais son visage à peine plus nu voulut suivre ses mains. Entre elles et lui jouait quelque possible incendiaire et parfait.

Quand à nouveau, je relevai les yeux, je me demandai si l’attraction terrestre aimait ainsi le paysage.