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LES OISEAUX BLANCS

 

Dans ma main, nid du sable,
crissent des milliers de chants,
blancs de jour,
rives des envols.

Je contemple les hommes.

En se liant à l’inconnu,
ils ont perdu leur nom,
comme se peint en voyage
la fente des coquillages.

Lent fracas des vagues.

Roche à roche,
ils avancent,
nuage à nuage,
des oiseaux signent l’appel.

Poignée de sable,
s’élance
la migration des chants.