Marilyne Bertoncini et Ghislaine Lejard, Son corps d’ombre

Par |2021-09-19T17:21:33+02:00 6 septembre 2021|Catégories : Ghislaine Lejard, Marilyne Bertoncini|

Com­ment ne pas évo­quer, dès l’empreinte à la fois char­nelle et évanes­cente du titre de ce recueil, le poème de Robert Desnos, « J’ai tant rêvé de toi »,  À la mys­térieuse, dans son ouvrage Corps et biens ?

« J’ai tant rêvé de toi, tant marché, par­lé, couché avec ton fan­tôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pour­tant, qu’à être fan­tôme par­mi les fan­tômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promèn­era allé­gre­ment sur le cad­ran solaire de ta vie. » écriv­it le poète sur­réal­iste, au final de son chant qui résonne comme une quête d’Eurydice par un Orphée mod­erne qui loin de ren­voy­er au Roy­aume des Ombres l’ombre de son aimée, devient lui-même celle de son amour en pleine lumière ! Les références mythiques ne man­quent pas égale­ment à la gra­phie de Mar­i­lyne Bertonci­ni, fig­ures immortelles ou mortelles évo­quées sous sa plume comme autant de con­tours des ter­ri­toires d’un imag­i­naire col­lec­tif héri­ti­er de cette Mytholo­gie Gré­co-Romaine dont ses relectures/réécritures investis­sent les mille-et-un visages…

Et c’est comme si cet ailleurs passé au creux du présent exploré for­mait la toile de fond, la trame du voy­age auquel les deux créa­tri­ces nous invi­tent, Ghis­laine Lejard par ces mon­tages d’images et Mar­i­lyne Bertonci­ni par ces textes ciselés, en passerelles entre l’Antique et le Mod­erne, dont les allu­sions aux per­son­nages héroïques et aux dieux pri­mor­diaux s’avèrent autant d’offrandes où lire l’implicite à peine voilé des écrits !

 Mar­i­lyne Bertonci­ni et Ghis­laine Lejard, Son corps d’om­bre, Édi­tions Zin­zo­line, 2021,  47 pages.

Le poème d’amour emblé­ma­tique sem­ble réin­ven­té sous la forme d’un con­stat au quo­ti­di­en du côtoiement des « ombres par­mi les ombres » entraî­nant un devenir fan­toma­tique de la nar­ra­trice, épreuve au jour le jour, entre obscu­rité et clarté, où s’enfonce l’investigation styl­is­tique : « j’apprivoise des ombres // j’apprivoise des ombres et deviens l’une d’elles » ! Aspi­ra­tion pro­fonde pour­tant à une remon­tée vers la lumière d’un Orient/Orion magi­cien : « Ori­ent espéré / à l’issue du chemin / Ori­on Ari­ane ma sœur La Très Sacrée / tes pas tra­cent les mots dans ta danse secrète / dans l’outre-monde des paroles / dans le silence / des choses / som­no­lentes / Le chemin qui s’éboule monte vers la lumière. »

Tra­ver­sée du paysage de la ville en toile de maître ital­ien d’où émerge, en creux, la fig­ure d’une Eury­dice per­due : « Ville minérale comme un tableau de Chiri­co / Plan­tée dans la pia­nu­ra où chante la per­ma­nente brume / Ville de pierre et mar­bre / Rose ville romane / Eury­dice depuis tou­jours est une absence / Un creux / Comme ces tach­es sur un mur où se gref­fer l’imaginaire »… Scribe des anciens temps ou voix des temps nou­veaux, l’écrivaine tisse, depuis la mémoire d’un tel imag­i­naire, tels le fil d’Ariane ou la toile d’Arachné, les éclats de ce feu poé­tique per­pé­tué éclairant aujourd’hui : « J’écris d’un autre temps / d’un autre lieu / les mots tra­versent mon présent / m’enveloppent de leur langue de soie // L’araignée du sou­venir tisse la langue. » Des frag­ments rassem­blés s’élèvent les arbores­cences reliant le lieu infer­nal et l’arbre mor­tel : « La Porte des Enfers est au cœur du pla­tane / écoute grin­cer l’huis sous l’écorce qui craque » !

Tra­ver­sée dès lors du Fleuve des Enfers, Léthé dont le passeur, Charon, trace la géo­gra­phie : « Il n’est de voy­age léger / pour pénétr­er au pays de la mort / Comme porte le mort sous la langue l’obole / j’ai en bouche le goût de ta pièce, nocher ». Voy­age sous le signe du  som­meil de ce pas­sage de la vie à la mort : « Le som­meil est ton nocher / Nageur lisse et blanc / te voici sur l’autre rive / tu as tra­ver­sé l’autre nuit ». Plongée sous le signe de la méta­mor­phose en ombre d’ombre : « Ta main d’ombre saisit la mûre / et son ombre / ta bouche d’ombre / ne goûte / que l’ombre de la mûre ». Aveu du sen­ti­ment de la perte tant de soi que des êtres aimés : « On ne guérit jamais de la perte d’une ombre / On ne guérit jamais de ces fris­sons / qui passent ». Mais abord para­dox­al de la rive, du jardin où se ressourcer : « La paix soyeuse du jardin / est une allée-mem­brane / dans le couchant qui vibre / aux arêtes des toits » ! Terme jamais totale­ment atteint de cet itinéraire entre pénom­bre et clarté : « J’avance à tâtons / à l’aveugle / dans ton ombre » ?

Au fil de son éru­di­tion des con­tes et légen­des de la Mytholo­gie Gré­co-Romaine, c’est peut-être à la ques­tion de ce des­tin en partage des êtres humains, à la vie, à la mort, en final­ité de la fini­tude de notre con­di­tion com­mune, que s’attache l’écriture de Mar­i­lyne Bertonci­ni, où à tra­vers les fron­tières entre la lumière et l’obscurité, entre le monde des ombres au quo­ti­di­en et la clarté d’un jardin où se retrou­ver enfin, sa veine explo­ratrice des grandes fig­ures de la poésie antique joue des allu­sions sans don­ner toutes les clés, œuvre à la poly­sémie des sens cachés grâce aux­quels le passé innerve le présent, dit un rap­port sin­guli­er à l’épreuve ou à l’accueil d’un tel présent, Mon corps d’ombre, tant par les col­lages, jamais illus­trat­ifs, tou­jours en pro­fondeur des strates du vis­i­ble, de Ghis­laine Lejard que par les vers libres et libéra­teurs de ce mou­ve­ment de l’invisible de Mar­i­lyne Bertonci­ni, rejoint ain­si les ombres pour mieux dire peut-être la lueur de la quête…

Présentation de l’auteur

Marilyne Bertoncini

Mar­i­lyne Bertonci­ni : poète, tra­duc­trice (anglais-ital­ien), revuiste et cri­tique lit­téraire, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, elle s’oc­cupe de la rubrique Musarder sur la revue ital­i­enne Le Ortique, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, et mène, avec Car­ole Mes­ro­bian, la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle col­la­bore depuis 2013 et qu’elle dirige depuis 2016. 

Autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, et tit­u­laire d’un doc­tor­at, elle a été vice-prési­­dente de l’association I Fioret­ti, pour la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles au Monastère de Saorge (06) et mem­bre du comité de rédac­tion de la Revue des Sci­ences Humaines, RSH (Lille III). Ses arti­cles, essais et poèmes sont pub­liés dans divers­es revues lit­téraires ou uni­ver­si­taires, français­es et étrangères. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle ani­me des ren­con­tres lit­téraires, Les Jeud­is des Mots, à Nice, ou les Ren­con­tres au Patio, avec les édi­tions PVST?, dans la périphérie du fes­ti­val Voix Vives de Sète. Elle pra­tique la pho­togra­phie et col­la­bore avec des artistes, musi­ciens et plasticiens.

Ses poèmes sont traduits en anglais, ital­ien, espag­nol, alle­mand, hébreu, ben­gali, et chinois.

 

bib­li­ogra­phie

Recueils de poèmes

La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020

Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019

Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019

Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – à paraître, novem­bre 2018

L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017)

Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017

La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017.

Aeonde, éd. La Porte, mars 2017

La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016

Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015

 

Ouvrages col­lec­tifs

- Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020

- Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018

- L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018

- L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018

- Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016

- Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003

Tra­duc­tions de recueils de poésie

-Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André (à paraître 2021)

-Un Instant d’é­ter­nité, bilingue (traduit en ital­ien) d’Anne-Marie Zuc­chel­li, éd. PVST, 2020

- Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to) nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019

- Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? , mars 2020

- Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018

- Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016

- Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015

- Livre des sept vies , Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015

- His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015

- Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015

- Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015

- Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014

Livres d’artistes (extraits)

Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018

Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016

Pen­sées d’Eury­dice, avec  les dessins de Pierre Rosin :  http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/

Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016)

Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016)

Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015)

A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015)

Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015)

Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013.

Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits)

- Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­­ture-per­­for­­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris.

- Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie

- L’En­vers de la Riv­iera  mis en musique par le com­pos­i­teur  Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er »

- Per­for­mance chan­tée et dan­sée « Sodade » au print­emps des poètes  Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif » , décor voile peint et dess­iné,  6 x3 m par Emi­ly Walcker :

l’Envers de la Riv­iera  mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue»

Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre » – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf

La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/

Pré­faces

Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016

Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018

L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018

Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019

Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020

 

(Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr),

(fiche biographique com­plète sur le site de la MEL : http://www.m‑e‑l.fr/marilyne-bertoncini,ec,1301 )

Autres lec­tures

Marilyne Bertoncini, Aeonde

Petit livret, grand livre. Encore une fois, après La dernière œuvre de Phidias, Mar­i­lyne Bertonci­ni fait appel à la dimen­sion mythique pour dire la con­di­tion humaine.

Les 101 Livres-ardoises de Wanda Mihuleac

Une épopée des ren­con­tres heureuses des arts Artiste inven­tive, Wan­da Mihuleac s’est pro­posé de pro­duire des livres-objets, livres d’artiste, livres-sur­prise, de manières divers­es et inédites où la poésie, le visuel, le dessin […]

Marilyne Bertoncini, Mémoire vive des replis

Un joli for­mat qui tient dans la poche pour ce livre pré­cieux dans lequel Mar­i­lyne Bertonci­ni fait dia­loguer poèmes et pho­togra­phies (les siennes) pour accueil­lir les frag­ments du passé qui affleurent dans les […]

Marilyne Bertoncini, Sable

Mar­i­lyne Bertonci­ni nous emmène vers la plage au sable fin, vers la mer et ses vagues qui dansent dans le vent pour un voy­age tout intérieur… Elle marche dans […]

Marilyne BERTONCINI, Mémoire vive des replis, Sable

Mar­i­lyne BERTONCINI – Mémoire vive des replis La poésie de Mar­i­lyne Bertonci­ni est sin­gulière, en ce qu’elle s’appuie fréquem­ment sur des choses matérielles, pour pren­dre essor, à la façon […]

Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa

Chant du silence du fond de l’eau, celui où divague le corps de la femme de Yasuo Taka­mat­su. Flux et reflux du lan­gage devenu poème, long dis­cours sur le vide lais­sé par la […]

Marilyne Bertoncini, La noyée d’Onagawa

Cette suite poé­tique, à la con­struc­tion musi­cale, points et con­tre­points, boule­verse et inter­roge. Inspirée d’une dépêche d’AFP, elle fait osciller le lecteur entre plusieurs réal­ités, tem­po­ral­ités et espaces. Con­ti­nu­ité et rup­ture, matéri­al­ité et […]

Présentation de l’auteur

Ghislaine Lejard

Ghis­laine Lejard a pub­lié plusieurs recueils de poésie, dernières paru­tions en 2015 : Si brève l’éclaircie (ed Hen­ry), en 2016 : Un mille à pas lents (ed La Porte), 2018 a col­laboré avec 25 textes au livre de Bruno Roti­val Silence et Partage (ed Medi­as­paul, 2019 Lam­beaux d’humanité en col­lab­o­ra­tion avec Pierre Rosin ( ed Zin­zo­line). . Ses poèmes sont présents dans des antholo­gies, dans de nom­breuses revues et sur des sites. Elle col­la­bore régulière­ment pour des notes de lec­ture ou des arti­cles à des revues papi­er et des revues numériques. Des plas­ti­ciens ont illus­tré de ses poèmes, des comé­di­ens les ont lus. Elle organ­ise des ren­con­tres poétiques.
Elle a été élue mem­bre de l’Académie lit­téraire de Bre­tagne et des Pays de la Loire, en 2011.
Elle est mem­bre de l’association des écrivains bre­tons ( AEB).
Elle est aus­si plas­ti­ci­enne, elle réalise des col­lages. Elle a par­ticipé à des expo­si­tions col­lec­tives en France et à l’étranger et a réal­isé des expo­si­tions per­son­nelles. Ses col­lages illus­trent des recueils de poésie. Elle col­la­bore avec des poètes à la réal­i­sa­tion de livres d’artiste
http://ghislainelejard.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghislaine_Lejard
Elle ani­me des ate­liers de collage.
Elle pra­tique l’art postal, a réal­isé à Nantes et en région nan­taise des expo­si­tions d’art postal ; elle a ini­tié le con­cept de « rich­es enveloppes », asso­ciant col­lage et poésie, de nom­breux poètes y ont déjà participé.

Ghislaine Lejard

Autres lec­tures

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Rémy Soual

Rémy Soual, enseignant de let­tres clas­siques et écrivain, ayant con­tribué dans des revues lit­téraires comme Souf­fles, Le Cap­i­tal des Mots, Kahel, Mange Monde, La Main Mil­lé­naire, ayant col­laboré avec des artistes plas­ti­ciens et rédigé des chroniques d’art pour Olé Mag­a­zine, à suiv­re sur son blog d’écri­t­ure : La rive des mots, www.larivedesmots.com Paru­tions : L’esquisse du geste suivi de Linéa­ments, 2013. La nuit sou­veraine, 2014. Par­cours, ouvrage col­lec­tif à la croisée d’artistes plas­ti­ciens, co-édité par l’as­so­ci­a­tion « Les oiseaux de pas­sage », 2017.
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