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Max Alhau

Max Alhau est né le 29 décembre 1936 à Paris.
Son recueil de nouvelles "La ville en crue" a obtenu le Grand Prix SGDL de la Nouvelle. Il fut récompensé également du Prix Antonin Artaud pour son recueil de poésie "Sous le sceau du silence" ainsi que du prix Charles Vildrac de la SGDL pour son recueil "Proximité des lointains" (L'Arbre à paroles).
Max Alhau rencontre en 1960 le poète Louis Guillaume qui l'encourage à écrire, lit ses premiers poèmes et préface en 1961 son recueil  : "Sur des rives abruptes". Par la suite la découverte de la poésie d'Alain Borne à qui il consacrera son mémoire de Diplôme d'Etudes Supérieures (1967) l'oriente vers une conception du tragique qui est marqué par la hantise de la mort. Il faudra la découverte des Alpes et de ses paysages pour que son écriture célèbre les grands espaces et l'unité entre l'homme et le monde.
Si la mort est toujours présente, elle est entrevue comme une sorte de fusion avec le cosmos. Ce ne sont pas les voyages lointains qui bouleverseront son paysage intérieur: il reste fidèle à la montagne, à ces lieux qui constituent un havre paisible. Sa poésie d'un lyrisme discret n'en est pas moins humaine. Ayant banni de son écriture le "je", il parle au nom de tous ceux en qui il se reconnaît. Sa poésie est aussi marquée par l'empreinte du temps, par le retour vers un passé jamais oublié et par son goût pour l'infini. Ce sont les caractéritiques de ses derniers recueils : Proximité des lointains ( l'Arbre à paroles, 2006 ), D'asile en exil ( Voix d'encre, 2007 ), Du bleu dans la mémoire  ( Voix d'encre, 2010 ).
Il participe à de nombreuses revues de poésie et contribue à la traduction de poètes espagnols ou sud-américains (Porfirio Mamani-Macedo, Mario Campaña, etc.) Il est membre de l'Académie Mallarmé.