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Quand tout n’était que caresse

 

Quand tout n'était que caresse, le corps travaillait déjà.
Entre la camisole de l’aube
et le plein fouet du crépuscule
jusqu’à ce que la Nuit saisisse couchant et levant
en une même soif,
la langue retournait de fond en comble
le chariot des étoiles.

Tout est caresse en ce travail du corps !
Rudesse de la douceur sur notre plaie saillante,
brûlure du vent sur le vif de la peau.

C’est dit, la nuit se rompt pour faire entrer la Nuit !