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Revue A L’Index n°48

Un premier numéro paru en 1999, point de départ d'une longue et belle histoire, pour cette revue au format généreux, et aux contenus non moins prodigue. 48 volumes donc, de pages qui mêlent prose et poésie, même si à l'origine ce périodique ne proposait que de la poésie. Un chemin dont nous ne pouvons que nous féliciter, car les découvertes sont nombreuses, variées, riches. 

La particularité d'À L’Index est qu'elle travaille en lien avec des dessinateurs et illustrateurs, et surtout qu'elle se présente sous forme d'anthologie,  qu'elle consacre à intervalles réguliers des numéros à un auteur qu’elle choisit, des numéros qui s'inscrivent dans le série Empreintes, et qu'elle publie une fois par an, des titres de poésie en bilingue.
C'est dire la prolixité de cet espace d'écrits, qui montre combien partager, ouvrir, offrir, la littérature, est essentiel. 

Pour ce volume n°48, le sommaire se déroule après un édito du Directeur de Publication Au doigt & à l’œil  par Jean-Claude Tardif, des textes inédits de Jean-Pierre Chérès, Luis Porquet, Paola Bonetti, des traductions : Laurence Fosse, Dominique Masson, Alexandre Zotos, et bien d'autres, des textes en prose et des poèmes de Gérard Trougnou, Michaël Gluck, Parviz Khazraï, Françoise Canter, Florentine Rey, Raymond Farina... 

Un volume dans le volume, Jeu de Paumes - Petite anthologie portative servi par Sahar Ararat - Patrick Beaucamps - Éric Chassefière - Guy Girard - Hubert Le Boisselier - Gérard Le Gouic - Philippe Martinez - Roland Nadaus - Claude Serreau – Claude Vancour.

Des nouvelles, avec L'accident de mémoire de hérisson, de Jean-Claude Tardif et Là-bas, en bas, tout en bas de Christian Jordy, des Notes éparses de Philippe Beurel

On en peut pas dire que l'on s'ennuie, on ne peut pas dire non plus que le Comité de rédaction cède à la facilité, car la somme de travail est remarquable, et le résultat époustouflant. 

A avoir près de soi pour de nombreuses soirée, et y revenir !