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Robert Notenboom

 

Robert Walter Notenboom est né en 1931 à Paris d’une mère allemande et d’un père néerlandais, qui, si la guerre mondiale n’avait pas eu lieu, aurait par la suite été muté par la société qui l’employait en  Allemagne ou en Tchéchoslovaquie. C’est la raison pour laquelle, Robert Notenboom a été élevé dans la langue allemande par une « fraülien » allemande qui dut quitter la France à la déclaration de guerre en 1939.

Il ne parla donc bien français qu’à partir de 1939 et subit une enfance difficile et solitaire. Ce n’est qu’à l’age de 21 ans.qu’il put opter pour la nationalité française. Il n’eut donc pas  la possibilité de faire plus tôt les études qui l’auraient conduit au professorat de lettres. Au lieu  de choisir entre ses différentes nationalités « potentielles », il choisit l’antiquité, se réfugiant ainsi dans une autre époque. Il lui en est resté l’amour des langues anciennes, des langues latines et plus particulièrement du français.

Tout au long de sa vie assez instable au service de sociétés multinationales, facilitée par la connaissance de plusieurs langues vivantes, il écrivit de nombreuses poésies sans jamais songer à les publier. Ce n’est qu’en 2007, après une très grave maladie dont il réussit à se sortir au prix de souffrances indescriptibles, qu’il décida de publier son œuvre. Ainsi parurent aux éditions LGR Racine à Paris 6ème, « Du silence à l’éveil » en 2009 et l’année suivante « Il n’y a pas d’hiver », puis auc éditions du Puits de Roulle, à Nîmes, « A l’embaumée des fleurs » en 2011 et « Ultima Verba », une vie de poésie » en 2013 dont il pensait, en raison de la dégradation de sa santé qu’il s’agirait de son dernier recueil de poésies. Il publia également un essai, « Langue Française et Poésie » en 2012 aux éditions du Puits de Roulle, verbatim d’une conférence qu’il fit à plusieurs reprises dans le but de faire part de son amour de notre langue et de ses particularités qui en font, selon lui, le vecteur idéal de l’expression poétique. Il publia également  «  Fables et Contrefables » en 2010 aux éditions AGC de Groix, avec des illustrations de Paul Crimet, mais ne leur attachant que peu d’importance, il ne chercha pas à les faire connaître.

Aujourd’hui, âgé de 83 ans, alors qu’il pensait ne plus écrire, il prépare un nouveau recueil qui sera constitué de textes pour la plupart très courts, à la limite imprécise entre poésie et philosophie.

« La simplicité n’est pas un but dans l’art mais on arrive à la simplicité malgré soi en s’approchant du sens réel des choses », cette citation de Constantin Brâncusi que son actuel éditeur a reprise sur la 4ème de couverture d’un de ses recueils, caractérise l’évolution et l’aboutissement de la poésie de Robert Notenboom qui lui-même, paraphrasant Jean Prouvé, aime à dire que « tout mot qui n’est pas indispensable est nuisible »