Sommeils
nos âmes cœur à cœur en rebonds sur cette marelle cosmique
prairie immense fleurie de chants lancés aux astres
lande insoumise et blancs lupanars
caresse des maisons louves
éros libre au sang des vierges insoumissions
nous avons bu le calice gardien du Grand Secret
lever les voiles ombrant les mondes
cyanures étranges des mémoires perdues qui nous reviennent en songes
stellaire et primal chaos d’avant la capture
voyage aux vents des confins
les mille lunes
les chemins bleus de l’étoile
et les lames des poètes qui copulent en tempêtes
les possibles galaxies et tes yeux quand ils percent la nuit
là c’est ton front qui s’ensoleille
quand le matin vient et nous prend